Lire, écrire, inventer, imaginer, s'évader, partager ! Blog des apprenants
vendredi 23 décembre 2016
mardi 20 décembre 2016
vendredi 16 décembre 2016
mardi 13 décembre 2016
Proposition de fiches d'activités
Vice-versa :
Le but c'est d'altérer l'ordre des vers en changeant le positionnement des vers.
Ex: Premier --> Dernier,
Dernier --> Premier
Exemple de six vers:
- 1 er vers --) 6
- 2 ème vers --) 5
- 3 " " --) 4
- 4 " " --) 3
- 5 " " --) 2
- 6 " " --) 1
Ilias Guenned Tysliatski, El Mehdi El Kandoussi
le voyage, à la manière de....
Bonjour,
A Tétouan, le groupe des PADO B2.4 a travaillé sur le thème de l'immigration et des frontières, pour parler d'une autre sorte de voyage.
Nous avons réécrit le refrain de la chanson "Frontières" de Yannick Noah: https://www.youtube.com/watch?v=MCXJl0hyxb8
Saurez-vous reconnaître la rime?
Ne pas partager sa colère
Arrêtez la guerre
Essayer d’autres affaires
Réfléchissez comme Molière
Hiba D.
|
Partager le même enfer
Des choses à faire et ne pas
être fier
Faire la même carrière
Tu laisses derrière d’autres
pairs
Mariam
|
Devenons tous solidaires
Tous humains, la même chaire
Restons sur la même Terre
Après tout, nous respirons le
même air
Ibtihal
|
|
Faire la même affaire
Se gérer sous le même maire
Partager le même commentaire
Eclairer d’autres carrières
Chaimae
|
Gérer de la même manière
Se taire sous le même
commentaire
Faire de nombreuses affaires
Calmer les autres guerres
Wiam
|
Faire le même concert
Respirer le même air
Partager ses affaires
Pour être tous solidaires
Sofia
|
|
Gérer la même affaire
Bouger sous le même enfer
Faire le même commentaire
Fermer tous les comptes
bancaires
Hiba O.
|
Essayer d’autres maires
Se réveiller au même horaire
Vivre avec d’autres manières
El Mehdi
|
Unique et même solitaire
Commenter le même commentaire
Conseiller les guerrières
Pour ne plus faire la guerre
Salma
|
|
Affronter le même tonnerre
Exister sur la même planète
Terre
Subir la même misère
Vivre avec d’autres manières
Yasmine
|
Apaiser notre colère
Devenir tous solidaires
Reconstruire une autre Terre
Après tout, nous respirons le
même air
Dina
|
vendredi 9 décembre 2016
mercredi 7 décembre 2016
Le mensonge
A l’occasion de ses 20 ans, La Comédie de Tanger présente « Le Mensonge »,
une pièce du jeune et talentueux scénariste Florian Zeller qui a eu lieu mardi
le 29 novembre à la salle Beckett de Tanger.
Nous, le groupe, Ados B1 avons
assisté avec notre professeur Ibtissam Boujebel, à ce spectacle servi
par quatre comédiens, Aurore Laloux (Alice), Isabelle Lorin (Lorence), Marc
Richli (Michel), et Philippe Lorin (Paul).
La pièce décline toutes les menteries, manipulations et hypocrisies d’un
ancien couple. Par hasard, Alice a surpris le mari de l’une de ses meilleures
amies embrassant une autre femme. C’est justement chez ce couple d’amis
qu’Alice et Paul sont invités à dîner le soir même...
Elle est
alors confrontée à un cruel dilemme : Faut-il avouer à son amie la scène dont
elle a été témoin ? Bizarrement, Paul tente de la convaincre qu’elle doit
absolument lui cacher la vérité. Est-ce seulement pour défendre son ami ? Ou
a-t-il lui aussi des choses à cacher ?
À partir de cette proposition très simple, le scénariste dessine un jeu de
rôles à merveilles qui fait tourner la tête. Qui ment à qui ? Qui dit la
vérité ? Et pourquoi ? Le spectateur se retrouve dans un labyrinthe de
mensonge, Une seule chose est certaine : toute vérité n’est pas bonne à ne pas
dire…
Selon un sondage dans notre classe, on constate ce qui suit:
- Un très bon thème (la difficulté d'aimer et vivre à deux- le mensonge)
- Un travail professionnel de la part des comédiens
- Une bonne harmonie entre les comédiens
- Un décor simple pas trop chargé
- Un public plus au moins âgé
Groupe Ados B1.4
Pièce de théâtre « Le Mensonge » - A Tanger le 28/11/2016
Avec la
classe de B2.B, nous sommes allés voir la pièce de théâtre le mensonge le mardi
28 novembre passé.
Dans
l’ensemble nos avons apprécié cette pièce malgré son scénario de départ peu original.
En effet, nous avons vu une pièce réunissant 2 couples qui se mentent, quelle
originalité !!!
Même s’il peut être intéressant de se poser la
question du mensonge dans le couple, la pièce en fait l’apologie sans donner de
réponses claires. Toutefois, de nombreux passages sont percutants et vraiment
amusants. De plus, le jeu des 2 acteurs principaux est admirable.
Nous
recommandons cette pièce aux jeunes couples afin de se poser les bonnes
questions avant qu’il se soit trop tard. Cependant, cette pièce n’est pas
exceptionnelle alors ne dépensez pas trop d’argent pour aller la voir
Note de la rédaction : 6 /10
mardi 6 décembre 2016
Sac à mots
Sac à mots pour partir en voyage
Lexique du thème abordé:
agence de voyage; destination; départ; arrivée;
passé;présent; futur; haute saison; basse saison; hors saison;
office de tourisme;
réservation; passeport; séjour, repos; air local;
voyage organisé;
ouverture d'esprit ; partage; culture; civilisation;
voyage d'affaire; tourisme;
voyageurs; touristes; guides;
moniteurs d'une colonie ; accompagnateurs;
partir à la découverte de...; s'évader;
partir en aventure
vendredi 2 décembre 2016
Voyage dimensionnel :
Je venais de terminer une longue journée de travail. Quand je suis sorti du bâtiment où je travaillais,j'ai aperçu une lueur qui provenait d'une pièce de monnaie jetée par terre. Je me suis penché pour la prendre, soudain la lueur m'avala et je me suis retrouvé dans un monde bizarre . Il y avait plusieurs gratte-ciel qui flottaient au-dessus de la surface aride de la planète. Des véhicules circulaient au-dessus d'une surface métallique qui dégageait une lumière éblouissante. Ils avaient une forme singulière. J'ai aperçu des personnes avec une silhouette étrange, des yeux en formes d'amande , une tête en forme de carré ,un torse d'aigle et des pieds de sauterelles. Ils étaient tous multicolores.
Il m'ont accueilli chaleureusement; j'ai commencé à poser des questions mais au lieu de me répondre
ils me regardaient avec leurs yeux globuleux.Comme ils ne comprenaient pas mon langage, ils ont appelé un vieux avec une machine sur la tête . Il a commencé à me parler avec mon langage.
Je lui ai demandé où j'étais alors il m'a répondu poliment que j'étais sur la planète "Xofe" dans la ville de "tentopolis". Les habitants de cette planète s’appellent "Xofen" . Il m'a dit ensuite que leur civilisation observe la terre depuis la nuit des temps. Il a ajouté qu'il la visitait régulièrement avec des portails dimensionnels, que la visite de la terre est une expérience unique qu'il a effectuée dans le cadre d'essai d'une arme et que toutes les expériences qu'il avait effectuées dans d'autres planètes avaient échoué. Je suis resté stupéfait alors il m'a proposé de visiter la ville.
Des licornes marchaient sur le trottoir et des insectes survolaient les bâtiments , j'ai goutté à un de leurs plats; c'était délicieux quoique sa forme me dégoutte. A la fin , j'ai annoncé que je voulais retourné chez moi ; il a accepté et il m'a donné un bracelet pour que puisse revenir quand je voudrais.
C'était une expérience enrichissante qui m'a fait oublier le stress du travail.
Rencontre avec M. Laurent Galandon
M.Galandon nous a parlé de ses différentes œuvres et des différents sujets qu’elles traitent comme l’esclavage moderne dans Le contre pied de Foé. En général il n’invente pas mais il s’inspire de la réalité pour écrire ses scénarios et plus précisément d’événements qui se sont déroulés entre le XVIIIème et XIXème siècle.
Toute
la classe a trouvé la rencontre très intéressante, de savoir qu’il aimait
écrire sur les sujets qui le mettent en colère et que le point commun de ses
œuvres est que son but est de mettre la lumière sur les histoires des
opprimés. Nous avons retenu que l’Appel
est son œuvre préférée. Donc il a partagé avec nous son avis sur le djihad
et on a vraiment aimé ça. En effet pour lui les opprimés dans l’Appel sont
autant les familles des jeunes que les jeunes qui partent au djihad.
Il
n’a jamais écrit de scénarios pour le cinéma mais peut-être que l’Appel
sera adaptée, on croise les doigts pour lui.
Article classe PADO B1.3
mardi 29 novembre 2016
Un voyage chez nos ancêtres les homo-sapiens
J'étais l'assistant d'un professeur-chercheur .Tout le monde le traitait de fou à cause de ses projets surréalistes : il voulait voyager dans le temps . Contrairement aux autres , moi , son disciple , je lui faisais entièrement confiance .
Après plusieurs années de recherches il a finalement conçu une capsule temporelle à travers laquelle il pouvait voyager dans le temps , plus exactement dans le passé . Le professeur voulait étudier l'évolution de l'Homme depuis l'âge de pierre mais il est devint trop faible à cause de son âge , je ne voulais pas que son travail soit jeté alors je me préparai pour faire ce voyage à sa place . Je montai dans la capsule , aussitôt les portes se refermèrent derrière moi .A l’intérieur de la capsule , la lumière m'éblouit et après un laps de temps , je me retrouvai dans un autre temps , une autre terre : la terre de nos ancêtres les homo-sapiens . J'étais ébloui par la beauté de sa nature qui n'avait rien de comparable avec la mienne . Une odeur de viande crue se dégageait d'une des grottes qui se situait en bas d'une montagne . Après quelques instants d'égarement , je me dirigeai vers la source de l'odeur .
A ma grande surprise , je trouvai des hommes chevelus et poilus vêtus de fourrures d'animaux .L'un d'eux me regarda en hurlant , puis tout le groupe commença à me regarder en criant : "ouuuuuuuuh".
Ils coururent vers moi , m’attrapèrent et commencèrent à me renifler et me toucher partout . Ils me soulevèrent et se dirigèrent ensuite vers la grotte .Ils me firent manger leur viande crue et me parlèrent avec leur langage bizarre dont je ne compris aucun mot .
Je commençais à observer ce qui se passait autour de moi .Leur mode de vie était étrange et simple ; Ils ne voulaient ni travail ni argent ; ils voulaient juste être libres .Je compris que la liberté est l'une des caractéristiques de l'instinct humain . C'est ainsi que je décidai de rester dans le passé car notre monde est plein de guerres , de misères et de souffrances , notre nature est en destruction permanente.
Et c'est de notre faute , la faute de toute l'humanité envers notre chère planète.
Oumama,Rayane,Imane et Safae (Ado C1)
mercredi 16 novembre 2016
Bonjour
Nous sommes le groupe "atelier d'écriture " de Casablanca et nous sommes enchantés de collaborer à ce Blog.
Autoportrait de la classe
Dans la classe si on doit se décrire, on dit être:
Travailleurs,studieux, intéressés, bavards, curieux,autonomes,ambitieux,fiers;rigolos.
Dans la classe on aime
Le chocolat, le caramel, la glace, les pâtes, les fruits, les fêtes, voyager, dessiner, faire du théâtre,danser, chanter, rigoler, les films romantiques, les films fantastiques, les magazines de mode, nos parents,les animaux domestiques et les animaux sauvages.
On n'aime pas
les menteurs, les égoïstes, les hypocrites, les assassins, les jaloux, le ketchup,les légumes, être malades, pleurer, les crocodiles
Et si on devait être quelqu'un d'autre, avoir un pouvoir extraordinaire on aimerait:
Être invisibles,pouvoir voler, remonter le temps,lire dans les pensées,changer de personnalité, d'apparence,aller dans l'espace, se métamorphoser
Mais aussi ne pas être très différents de ce que l'on est.
Si on pouvait changer le Monde on déciderait de:
Supprimer la pollution, le racisme et la pauvreté. Le Maroc serait le premier en éducation nationale et il y aurait moins d'accidents de la route.
Si on pouvait partir dans l'espace pour visiter des planètes ce serait:
Mars parce qu'elle est rouge, Pluton parce qu'elle est isolée, Vénus parce qu'elle est bien éclairée par le Soleil
Nous sommes le groupe "atelier d'écriture " de Casablanca et nous sommes enchantés de collaborer à ce Blog.
Autoportrait de la classe
Dans la classe si on doit se décrire, on dit être:
Travailleurs,studieux, intéressés, bavards, curieux,autonomes,ambitieux,fiers;rigolos.
Dans la classe on aime
Le chocolat, le caramel, la glace, les pâtes, les fruits, les fêtes, voyager, dessiner, faire du théâtre,danser, chanter, rigoler, les films romantiques, les films fantastiques, les magazines de mode, nos parents,les animaux domestiques et les animaux sauvages.
On n'aime pas
les menteurs, les égoïstes, les hypocrites, les assassins, les jaloux, le ketchup,les légumes, être malades, pleurer, les crocodiles
Et si on devait être quelqu'un d'autre, avoir un pouvoir extraordinaire on aimerait:
Être invisibles,pouvoir voler, remonter le temps,lire dans les pensées,changer de personnalité, d'apparence,aller dans l'espace, se métamorphoser
Mais aussi ne pas être très différents de ce que l'on est.
Si on pouvait changer le Monde on déciderait de:
Supprimer la pollution, le racisme et la pauvreté. Le Maroc serait le premier en éducation nationale et il y aurait moins d'accidents de la route.
Si on pouvait partir dans l'espace pour visiter des planètes ce serait:
Mars parce qu'elle est rouge, Pluton parce qu'elle est isolée, Vénus parce qu'elle est bien éclairée par le Soleil
vendredi 11 novembre 2016
Procédés d'écriture
Voici les procédés d'écriture choisis pour cette nouvelle thématique : le voyage !
Le texte fendu
Boule de neige
Le carré lescurien
Poésie à la manière de Jacques Charpentreau
Les citations, nous les aimons tous, car elles nous touchent et le plus souvent, elles traduisent ce que nous avons envie de dire lorsqu'on perd les mots.Elles nous font méditer, réagir, rire ou espérer.
Voici une sélection des plus belles citations de voyage!
N'hésitez pas à compléter cette petite liste avec celles qui vous ont marquées le plus; à faire des commentaires ou à partager avec nous vos aventures.
Nous vous souhaitons de passer d'agréables moments en notre compagnie.
Attachez vos ceintures, nous allons décoller
Découvrons ensemble le nouveau thème
Sûrement, vous vous posez des questions sur le thème qui sera proposé pour ce mois-ci.
Et, bien, avec notre groupe de PADO C1, le thème choisi vous donnera des ails. Vous allez vous sentir si libres. Nous allons vous faire évader de vos espaces classes dans le but de découvrir, rencontrer, imaginer, partager...
Le thème du mois parle d'une chose qu'on achète et qui nous rend riche!!!
Alors, vous avez donné vos langues aux chats.
C'est le voyage!!!
mercredi 9 novembre 2016
"Pockemon Crew" : l'interview hip-hop !
Bonjour !
Nous sommes des élèves qui habitons à Tétouan et nous étudions à l’Institut français. Samedi 22 octobre, nous avons assisté au spectacle de hip-hop de la compagnie « Pockemon Crew » à la Maison de la Culture à Tétouan. Ce groupe se compose de 30 danseurs et ils viennent de France, plus exactement de Lyon. La compagnie a été créée en 1999. Le directeur Artistique s’appelle Riyad Fghani. Elle s’est fondée sur l’amour du hip-hop, et sur l’idée de partager leur savoir et leur technique. Le spectacle « Silence on tourne » fait intervenir 8 danseurs, sur le thème du cinéma des années 30-40. Les costumes sont classiques, et on trouve de nombreux éléments de décor, comme les rails, les projecteurs, l’écran, des bandes de pellicule. L'un des danseurs, Willy, nous a gentiment accordé de son temps pour répondre à quelques questions...
1. A quel âge avez –vous commencé à danser ?
J’ai commencé
à 18-19 ans.
C’est quoi pour vous le secret de la danse ?
Le secret de la danse c’est d’être libre, d’être libre de ce qu’on peut faire de ses mouvements, de son corps, d’exploiter au maximum ses capacités. Enfin, pour moi c’est ça.
Pourquoi avez-vous choisi le hip hop, qu’est-ce que vous préférez dans
ce style?
Ma réponse va rejoindre un peu la précédente : c’est qu’on est libre en fait. On est vraiment libre de nos mouvements, de s’exprimer de la façon qu’on veut… Il y a plusieurs spécialités, on peut mélanger, varier les styles, c’est vraiment une danse, pour ma part, où je me sens vraiment épanoui et où je peux m’exprimer vraiment. Et j’ai choisi le hip-hop pour ça. Je suis né dans cette culture, et je m’y sens bien… Tout en m’ouvrant aussi à d’autres cultures.
Quel autre style de danse vous aimez, à part le hip hop ?
J’aime bien les claquettes, le modern-jazz, la danse africaine, les danses un peu traditionnelles, les danses anciennes.
…et vous pratiquez ?
Je vais pas dire que je pratique, je vais dire que je m’inspire. Je puise un peu les pas, l’énergie, les différents styles en dehors du hip-hop. Je m’inspire de cette énergie, de ces steps pour enrichir ma danse.
Quels styles vous utilisez dans votre danse ?
Un mélange de plusieurs styles. Comme je l’ai dit, j’utilise le hip-hop, un peu de house… On me confond souvent avec un danseur de house (rires). Et j’utilise les claquettes, le dance-hall, et tout ça pour l’attitude, les danses un peu latines, tout ça…
Donc ça c’est votre style de danse personnel, et le style de la compagnie vous le définiriez comment ?
On est connus pour notre style technique, acrobatique. C’est la signature Pockemon. On aime la prise de risques, et les défis techniques.
Quelles sont les valeurs et les objectifs de la compagnie ?
C’est de partager un maximum notre expérience à tous ceux qui veulent et qui peuvent… partager notre savoir afin d’aider les futures générations à évoluer et à progresser dans de bonnes conditions.
Et pour ça vous faites des ateliers pendant vos tournées ?
Oui, on fait beaucoup d’ateliers et même sans ça on aime énormément échanger avec les danseurs. Rencontrer les danseurs locaux on adore ça : passer du temps avec eux, voir un peu comment ils sont… et si on peut leur apporter quelque chose et des conseils, c’est avec grand plaisir.
Est-ce que c’est votre première visite au Maroc ? Quelles sont vos
impressions et qu’est-ce que vous avez aimé ou pas aimé ?
Euh, il y a pas grand-chose que j’ai pas aimé, en fait (rires). Pour ma part c’est la première fois que je viens au Maroc. J’ai fait pas mal de pays et franchement, c’est pas parce que je suis ici que je vais dire ça mais c’est là que j’ai trouvé le meilleur accueil. Les gens sont très accueillants, très chaleureux, ils sont ouverts, et j’ai vraiment aimé ça. J’ai vraiment tout apprécié, les gens, la culture, la nourriture ben (rires)… c’est magique.
Qu’est-ce que vous avez visité depuis trois semaines ?
On a visité les ruines à Volubilis… c’était magnifique je m’attendais pas à un lieu pareil. On est partis dans un village parce qu’on a un danseur qui vient d’ici, de Meknès. Donc on a visité son village qui est une ville sainte. On fait un peu de culture, on apprend à découvrir le pays... Je suis passé par Casa aussi, encore une fois je suis allé avec ce danseur qui m’a invité dans sa famille. J’ai visité Casa, les quartiers, la grande ville, la mosquée qui est vraiment magnifique… On essaye de visiter les lieux emblématiques des villes et du pays.
Est-ce que vous préparez un
nouveau spectacle ?
Oui, alors là on est sur la fin. C’est un nouveau spectacle qui s’appelle « Hashtag ». On a déjà présenté deux extraits de vingt minutes, à Lyon en France. Notre objectif c’est de faire 1h de spectacle. Certains des danseurs de « Silence, on tourne ! » sont dans « Hashtag » et vont rentrer en résidence afin de boucler le spectacle.
Pourquoi avoir choisi le nom
« Pockemon Crew » ?
(rires) Alors « Pockemon » ça part d’un délire en fait. En 98-99, quand les anciens ont créé le groupe, à Lyon il y avait beaucoup de groupes qui se prenaient trop à l’américaine, si je puis dire : « City breaker »… des noms un peu américains. Nous on s’est dit, on vient de France, on va pas utiliser un nom américain. Et il y a le dessin animé « Pokemons » qui est sorti. On a trouvé que ça nous ressemblait un peu, on a pris ce nom pour rigoler au début. Et en faisant une compétition, ça a marqué les gens, ils ont retenu. Et de là on s’est dit, pourquoi pas garder le nom de « Pockemon ».
Est-ce que danser, c’était le rêve de votre vie, depuis le début ?
Alors pas du tout. Petit, je pensais pas du tout finir là-dedans. D’ailleurs, pour l’anecdote, petit, quand on me parlait de break-dance moi je croyais que c’était de la moto-cross, rien à voir… (rires) j’étais vraiment hors-sujet. Non, j’ai fait du vélo, du roller, du basket, et je suis tombé vraiment par hasard dedans et… j’ai jamais lâché. Mais à la base non, je pensais vraiment pas que j’allais finir danseur de hip-hop. C’est vraiment en découvrant l’ambiance, l’atmosphère qui y régnait… savoir aussi que je pouvais voyager, découvrir du pays ça aussi ça m’a intéressé. Je me suis dit qu’avec la danse si je pouvais me perfectionner j’aurais la chance de découvrir du pays et ça a été une des options qui m’a fait pencher pour y aller.
Quels styles d’habits vous avez
déjà portés dans vos spectacles ?
Au début on portait des habits assez classiques. Et après on a essayé d’évoluer… mais ça dépend du thème du spectacle. Par exemple pour « Silence, on tourne ! » c’est une dédicace au cinéma des années 20 à 60, donc on a emprunté le style vestimentaire de ces années-là. Donc les pantalons un peu à l’ancienne qui remontent, avec les chemises, les petits gilets, les bretelles… « Hashtag » c’est un thème un peu plus libre, ça parle des générations d’aujourd’hui. Donc les vêtements sont colorés et plus modernes. J’ai adoré le tout premier spectacle qui s’appelait « Sii…si ! » : on était habillés tout en noir, on avait une tenue réversible, avec des parties des jambes, des bras ou de la tête qui étaient blancs pour être réfléchissants. On avait des lumières qui s’appellent des « black lights » et avec le blanc ça devenait fluo. Et on jouait sur ces ombres, ces lumières… donc là oui on avait une combinaison un peu atypique (rires)
A votre avis, le hip-hop est particulièrement vivant ?
Pour ma part oui, je le trouve très vivant. Pas assez ouvert mais très vivant. C’est notre moyen d’expression. Moi je suis quelqu’un à la base qui est timide, je me suis jamais dit « je vais monter sur scène avec plein de monde et danser devant les gens », ça c’était impossible au début. Et aujourd’hui je suis là donc ouais, je pense que c’est un truc vivant et qui apporte, qui enrichit.
Et dans quelle ville ou région du monde vous avez senti que le hip-hop
était vraiment très développé ?
Une partie du monde qui m’a vraiment marquée, parce qu’ils ont commencé le hip-hop tard, c’est la Corée. Ils ont commencé vraiment après, et au jour d’aujourd’hui ils sont plus loin que tout le monde. Il faut dire qu’ils ont les moyens aussi : le pays est développé, ils ont les infrastructures, ils peuvent investir dedans… et c’est ça qui a aidé aussi. Maintenant on trouve du break en Corée dans les programmes scolaires, dans le cinéma… les danseurs qui ont percé là-bas c’est vraiment des stars chez eux, quoi. Mais comme je disais c’est aussi parce que les conditions du pays le permettent.
Pourtant le hip-hop ça vient de la rue à la base, on a besoin de rien…
Oui… parce que là je parlais de développement, d’infrastructures… mais après, c’est là où j’allais en venir, il y a des pays du tiers-monde en Afrique, ou même ici, en Asie aussi, aux Philippines, dans des pays où ils ont moins de moyens, on a vu des danseurs mais c’était des extraterrestres quoi ! Parce que justement, là c’est l’inverse, comme ils ont pas les structures et l’aide pour, ils donnent vraiment tout pour se sortir de là. Et c’est là vraiment où c’est le plus valorisant et enrichissant pour eux.
Propos reccueillis par Nada, Amir, Nihal et Zaïd.
La bande annonce de "Silence on tourne" :
Un avant-goût de "Hashtag", le prochain spectacle :
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